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De nombreuses personnes et notamment les femmes manquent de fer. Certains symptômes peuvent vous alerter :
Un bilan sanguin peut être conseillé afin de confirmer une éventuelle carence. Vous pouvez aussi adapter votre alimentation suivant quelques astuces. Tout d’abord, augmentez votre apport de viande, de légumineuses ou de tofu surtout au déjeuner, accompagné d’une belle portion de légumes riche en vitamine C qui facilite l’absorption du fer. Évitez le thé noir et le café au moment des repas car leurs tanins bloquent l’absorption du fer. Un accompagnement de votre terrain avec des oligo-éléments spécifiques ou l’homéopathie pourra également améliorer grandement sont assimilation. Retrouver mon énergie après l’accouchement
La plupart des mamans mettent de longs mois à retrouver une humeur stable et une bonne vitalité après l’arrivée de bébé. Le manque de sommeil est un des facteurs qui influence le plus ce problème, mais ce n’est pas le seul. Les papas ont un rôle important à jouer auprès de leur femme. Il est important qu’ils la soulagent des multiples tâches du quotidien et qu’ils se soutiennent avec beaucoup de douceur dans leur nouveau rôle de parents. De nombreuses aident provisoires peuvent d’ailleurs faire la différence au sein du cercle familial. Une femme de ménage, le soutien des grands-parents ou des professionnels des CMS peuvent permettre de vivre cette période de façon sereine. Le corps de la maman a lui aussi besoin d’être accompagné. Il est fréquent d’avoir des carences nutritionnelles après un accouchement, ce qui peut avoir un impact sur l’humeur, la vitalité, la digestion ou l’immunité. La nutrition : une des clés pour une maman épanouie et en forme
Pendant la grossesse et pendant les premiers mois après l’accouchement, les besoins en vitamines et minéraux sont accrus. C’est pourquoi, il est très important de porter une attention toute particulière aux choix des aliments que vous mangez. De nombreuses recherches scientifiques prouvent aujourd’hui l’impact de certains nutriments sur la vitalité, l’humeur et le bon développement de bébé. Parmi eux, nous citerons :
Chez la femme enceinte, le taux d’Omega 3 peut diminuer de moitié au cours de la grossesse et mettre plus de six mois après l’accouchement pour retrouver un taux normal. [1] Ils favorisent, entre autre, le bon fonctionnement du cerveau et la gestion du stress Ils protègent les artères et diminuent le risque de dépression post-partum.
La vitamine B12 : a un rôle majeur au niveau de la formation des globules rouges. Une carence peut être source d’anémie et de fatigue. Elle est présente en grande quantité dans le foie, la viande et les sardines.
Selon une étude de l’Institut national de veille sanitaire[2], le déficit en vitamine D touche 80% des français en hiver. La principale source de vitamine D est le soleil, mais elle est aussi présente dans les poissons gras et les œufs.
Il est donc vivement conseillé de manger de la viande, du poisson et des œufs, accompagnés de légumes riches en vitamine C qui facilitent son absorption.
Selon l’étude SUVIMAX, les 3/4 des personnes recevraient moins des 2/3 des apports nutritionnels conseillé en magnésium. Dans les périodes où l’on se sent susceptible, irritable, sensible au bruit, des crampes musculaires peuvent apparaître ; autant de raisons pour lesquels il est important de combler d’éventuelles carences en magnésium. Il existe différents types de magnésium dont certains sont mieux assimilable que d’autres, tels que le glycérophosphate et le bisglycinate ou aussi les formes citrate ou malate de magnésium. Les légumineuses, les céréales complètes, le poisson, les oléagineux sont des aliments riches en magnésium.
De ce fait, la qualité des aliments que vous mettez dans votre assiette est aussi importante que sa richesse nutritionnelle. Par exemple, un saumon sauvage d’Alaska, qui a pu profiter d’un environnement et d’une alimentation naturels et sains, sans avoir été soigné aux antibiotiques n’aura pas le même impact sur votre santé qu’un saumon d’élevage de l’Atlantique Nord-Est. De même, une salade cultivée dans votre jardin n’aura rien à voir en terme nutritionnel qu’une salade issue des champs de production intensive. Enfin, la qualité de votre flore et de votre muqueuse intestinales sont sujet à de nombreuses publications ces dernières années et méritent toute votre attention:
L’intestin est donc un organe incontournable pour votre santé à tous les niveaux (physique et psychique). Aujourd’hui, il est de plus en plus fragilisé par notre style de vie (prise d’antibiotique, stress, alimentation non BIO et industrielle, sensibilité au gluten et aux produits laitiers, manque de sommeil, additifs alimentaires…) Vous avez donc la possibilité d’améliorer grandement votre santé et celle du bébé en apportant une attention toute particulière à votre alimentation et à votre hygiène de vie. [1] De Vriese SR, Christophe AB, Maes M. Lowered serum n-3 polyunsaturated fatty acid (PUFA) levels predict the occurrence of postpartum depression: further evidence that lowered n-PUFAs are related to major depression [2] Vernay M et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l'Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). BEH 24 avril 2012 / n°16-17. « Fruits et légumes trop pauvres en micronutriments :
attention carences! » Diffusé dans le cadre de l’émission 36.9°, le : Mercredi 7 septembre 2016, à 20h10 sur RTS1 La vitamine D utile contre les infections et les baisses de moral l’hiver
La vitamine D intervient dans le métabolisme des os mais elle influence également plus de 200 gènes, ce qui explique son rôle central dans de nombreuses fonctions. Dans les pays européens du nord, 80% de la population serait en carence de Vitamine D pendant la saison froide. En effet, l’exposition quotidienne au soleil n’est efficace que d’avril à septembre en raison d’une variation de la longueur d’onde des UVB du soleil. Il est important de savoir que ces carences ont un impact sur différents aspects de notre santé : Vitamine D et système immunitaire L'action antimicrobienne de la vitamine D a été précisée en 2010, lorsque des chercheurs ont mis en évidence qu’en l’absence de vitamine D, le système immunitaire ne démarre tout simplement pas. La vitamine D contribue donc à limiter la grippe et les rhumes ! Vitamine D et dépression saisonnière La vitamine D présente dans notre cerveau pourrait influencer la production de sérotonine et de dopamine, principaux neurotransmetteurs influençant notre moral et notre vitalité. Une équipe internationale a mené une revue de littérature sur une centaine d’articles pour savoir si la vitamine D pouvait contribuer à cette dépression saisonnière et est arrivée à la conclusion qu’il y avait bien une relation entre vitamine D et dépression saisonnière. Les compléments de vitamine D par voie orale sont donc vivement conseillés par l’Académie de médecine à des doses optimales entre octobre/novembre et ce, jusqu’au mois de mars. |